L’épéiste vétéran, membre de l’équipe ukrainienne championne du monde l’année dernière à Moscou, a failli perdre ses trois points d’avance, mais il a finalement su garder son sang-froid pour s’imposer.

Les dix meilleurs épéistes mondiaux s’étaient donné rendez-vous à Rio, notamment le No 1 mondial, Gauthier Grumier, désireux de continuer sur sa lancée après sa victoire convaincante à Budapest en mars. Aucun d’entre eux n’est toutefois parvenu à atteindre les demi-finales, laissant la voie libre à l’Ukrainien de 35 ans.

Le Grand Prix de Rio est la première compétition à adopter une nouvelle disposition croisée des pistes, une innovation permettant aux spectateurs de mieux voir l’action et qui sera utilisée aux Jeux olympiques.

Alors que les épreuves par équipes du fleuret féminin et du sabre masculin n’auront pas droit de cité cet été aux Jeux Olympiques, rotation oblige, l’épreuve test a servi également de cadre aux championnats du monde de ces deux disciplines.

Au fleuret féminin, la Russie a battu l’Italie, tenante du titre, 45-39 et a ainsi pris sa revanche après sa défaite de l’an dernier à Moscou.